L’Occident a encore peur de la Russie!


L’URSS est le nom encore donné lors de la période soixante-huitarde pour désigné le bloc soviétique.

Il y a eu Lénine, le fondateur, Staline et son culte de la personnalité, puis vinrent Nikita Krouchtchev, Léonid Brejnev, Andropov et Tchemenko, (deux comètes qui n’ont pas eu le temps de marquer leur époque), et Mikhail Gorbatchev, un grand homme, qui instaura la Perestroïka et mit en place une nouvelle politique plus pacifique et qui se voulait un peu plus compétitive.

Ce qui scinda la Russie en deux, entre les réformateurs et les conservateurs.

Le Mur de Berlin, érigé en 1961, en tomba à la renverse en 1989.

Gorbatchev fut victime d’un Putsch, mais fut aidé par Boris Elstine, un franc larron qui nous fit bien rire (le KGB moins) jusqu’en 1999, date à laquelle Vladimmir Poutine vint au pouvoir.

Bref, avant Poutine, c’était assez le bordel!

Ceux qui étaient proches du pouvoir se servirent des richesses du pays alors que les autres camarades d’en-bas ne touchèrent que pouic.

Alors, quand on connaît l’histoire de la Russie comme moi, on n’a jamais douté que Vladimir Poutine a toujours été le «président» de la Russie à prendre au sérieux et, ayant travaillé au KGB, il savait où il mettait les pieds.

Le procès, dont on parle le 27 décembre 2010, devra poser un verdict sur un personnage qui a quand même profité du chaos de la Glasnost pour mettre main basse sur quelques puits de pétrole.

Mais Khodorkovski ne fut pas le seul à se servir; alors pourquoi lui?

Pourquoi ne pas faire le même procès à tous les oligarques qui ont profité d’un changement de régime pour s’octroyer les richesses du pays?

Est-ce un procès pour mettre le président actuel, Medvedev, (dauphin de Poutine, mais qui a pris la décision de moderniser le pays sans en consulter son «parrain»), dans une position inconfortable?

Un Poutine et un Medvedev qu’on aime bien à nos côtés, pour combattre le nouvel ennemi commun (que je nommerai pas).

Si je connais bien mal la Russie, c’est que ce fut un pays très fermé jusqu’à l’effondrement du Rideau de Fer et ses actions contrant celles de l’Occident avaient l’art de maintenir le monde dans un suspense permanent.

Après, ce fut la gabgie et on n’a pas vraiment appris grand chose de plus, sinon que ceux qui ont profité du régime s’en sont bien sortis et que les autres se débrouillent comme ils peuvent, instaurant des climats de violences dont on a peu d’échos.

Mais avec les accords bilatéraux que la Russie signe avec les USA pour le démantèlement des armes nucléaires ainsi que dépendance européenne sur les énergies, me font penser qu’il n’est pas jouable d’être des donneurs de leçons.

Poutine a déjà montré que quand il se fâche, il n’a aucun scrupule à couper les robinets, froid de canard ou pas!

La Russie reste encore une «dictature démocratique» et nous avons assez à balayer devant nos portes pour donner de leçons au juge qui doit se taper le dossier de 800 pages, sans compter les réquisitoires des deux parties.

Donc je ne sais pas pour les autres, mais pour moi qui me pèle de froid ces derniers temps, je suis contente de trouver un appartement bien chaud et je ne vois pas pourquoi nos élites se mettent dans tous leurs états pour ce procès.

D’ailleurs, cette nuit, mes voeux ont été exaucés puisque le silence radio et numérique s’est installé sur cette histoire.

Tout cela démontre un certain retour en arrière un peu effrayant et je ne puis m’empêcher de mettre une vidéo montrant qu’à l’époque, à l’ère du progrès et de l’ouverture, on savait encore bien rire!

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