Alors que d’importants effectifs de la police française sont mobilisés autour du domicile toulousain d’un suspect français d’origine maghrébine de 24 ans qui se réclame être de la branche Al Caïdada, qui a peut-être été l’auteur des tueries lâches et sans qualificatifs adéquats contre des élèves de l’école juive de Toulouse et des soldats maghrébins et noirs de Montauban et ce, avec caméra au torse pour pouvoir diffuser plus tard les images sur YouTube, un autre pelé dépose tôt ce matin même une bombe artisanale devant l’ambassade d’Indonésie sise dans le XVIe arrondissement de Paris, soit un quartier chic de la capitale où les habitants ne sont pas des lèves-tôt, limitant ainsi et fort heureusement les dégâts, ne serait qu’en coût de vies humaines où à cet endroit même, ces vies sont plus onéreuses et moins chocs que dans les banlieues. (Et je défie quiconque de faire une phrase aussi longue sans un point intermédiaire!) Un important dispositif policier a été dépêché sur les lieux où celui qui a déposé les explosifs a bien laissé un billet de revendications dans une des poches du sac suspect, sans penser que ce dernier serait pulvérisé lors de la mise à feu des bâtons de plastic à 05h45, le con! Message qui aurait pu faciliter la tâche de la section antiterroriste, de la brigade criminelle et de la police judiciaire aussitôt mises sur l’affaire, relayant ainsi les policiers et les pompiers qui travaillent d’arrache-pied sur les lieux de ce nouveau crime qui se déroule juste pendant la campagne présidentielle et ça, c’est vraiment pas de bol pour les électeurs qui doivent choisir entre un Etat plus sécuritaire et un changement radical, donc accepter que tout le monde soit fiché numériquement, voire pucé si des fanatiques de tous bords se trouvent parmi les honnêtes gens, l’iPhone ne suffisant pas à aider les forces de l’ordre à se prémunir d’un danger potentiel ou une dérive émotionnelle qui amènerait un sujet sensible à toutes sortes de dérapages terroristes. (Celle-là n’est pas mal non plus!)
Mais revenons à Toulouse où les négociateurs se dépêtrent pour obtenir un accord sur les dispositions qu’ils prendront lorsque le jeune djihadiste aura bouffé son repas halal de midi avant de se rendre cet après-midi, ce qui n’est pas bon signe puisque ça veut quand même dire qu’il prépare un truc pas piqué des hannetons, en tout cas perso, je me méfierais, les responsables de l’assaut final ont déjà coupé le gaz alors que les frères du toujours soi-disant suspect qui ne l’est plus tant puisqu’il tire sur tout ce qui bouge et a déjà blessé deux ou trois gendarmes qui ont certainement fait les marioles et sont passés d’un point à un autre à découvert servant ainsi de cibles mouvantes à ce snipper aguerri par son séjour en Afghanistan. (Alors là, la phrase est bien, mais je ne savais pas où mettre une virgule, me faisant chier en même temps avec un logiciel qui me reconnaît et en même temps, me refuse l’accès à certaines données auxquelles j’ai droit, et ça, ça me les brise!)
Je ne vais pas continuer à couvrir par écrit, minute après minute, les événements qui se déroulent dans deux endroits de l’Hexagone en me demandant: «Mais que fait donc la police?!»
Et bien, en Hélvètistan, petit pays accolé à son grand voisin francophone pour l’heure assez préoccupé par les tragédies qui se déroulent en son sein et où tous les candidats au poste de Président(e) de la République se demandent quelle attitude adopter pour gagner les voix des électeurs, en Suisse écrivais-je, petite patrie oh fort combien tranquille et bucolique, la police s’est enfin décidée à se bouger la moindre. Et ce n’est pas trop tôt!
En effet, c’est un bataillon de policiers qui se sont livrés à une perquisition trop tardive du domicile et du bureau du tribun UDC (Union Des Coquins) Christophe Blocher, grand défenseur du secret bancaire qui n’a pas voulu donner son ordinateur aux autorités présentes lors de la fouille de sa super grande baraque, Conseiller national qui doit enfin s’expliquer comment les fiches bancaires de l’ancien boss de la BNS (Banque Nationale Suisse), Hildebrand déjà mentionné sur ce site, se sont retrouvées en sa possession et pourquoi les a-t-il aussitôt livrées à la presse, surtout celle (la presse) dont il est le principal actionnaire. Un Christophe Blocher qui est sous le coup d’une enquête pénale et ne peut se prévaloir d’une immunité parlementaire, un privilège qui ne s’applique pas aux activités liées à son mandat parlementaire, et toc!
Policiers, un métier à hauts risques!