Grèce…où qu’il est, le bout du tunnel?


 

Le soulagement des Grecs aura été de courte durée. A peine le vote de confiance aux élites qui sont aux commandes du pays ont évité la crise d’une éventuelle sortie de l’euro, le gouvernement s’attend à une récession pire que prévue. Depuis 2010, les Européens et le FMI ont débloqué un prêt de 110 milliards d’euros, suivi par un 2 ème prêt de 130 milliards d’euros, suivi d’une effacement d’une dette de 107 milliards d’euros, ce à quoi la péninsule hellène s’est engagée à retrouver une croissance dès 2014. Mais voilà, malgré la troika infligée au peuple, le gouvernement grec n’arrive pas à honorer ses promesses et demande un délai de deux ans supplémentaire, ce qui fait dire à la patronne du FMI, Christine LaGrande: «Désolée, mais je ne suis pas du tout d’humeur à écouter vos jérémiades. Je veux avoir des faits, code barre!»

Le gouvernement grec doit aussi faire face à une police qui se lâche et devient de plus en plus violente, attaquant les mouvements pacifistes de façon complètement disproportionnelle et ce, avec des produits chimiques et des paralysants avant de les battre parfois à mort. Mais le manifestant gazé et battu peut toujours porté plainte contre brutalités policières en relevant le numéro de matricule qui se trouve à l’arrière du casque du flic qui lui fout la pâtée du jour, puis contacter un médecin et un avocat si les fonctionnaires de police le lui permet. Les personnes arrêtées, soit: les Grec(que)s soupçonné(e)s d’appartenir à des groupes armés, les migrants, les demandeurs d’asile, les marginaux et les Roms, ont cependant droit à un traitement de faveur puisqu’ils sont amenés dans un commissariat qui pratique la torture dans le cadre du Code pénal grec et sont ainsi protégées contre les forces d’«Aube dorée» qui ne sont pas aussi charitables. Enfin, charitables…

Il faut souligner le geste de ce parti d’extrême Droite, «Aube dorée» la bien nommée, qui a ouvert une épicerie aux «Grec(que)s de souche» les plus défavorisé(e)s.

Vidéo sur: http://www.bfmtv.com/grece-une-epicerie-solidaire-reservee-aux-actu30102.html

Une épicerie de façade qui cherche à couvrir l’activité quotidienne de plus en plus agressive de ces néonazis qui ont un fort besoin de se défouler et distribuent de grosses baffes aux immigrés, aux militants de Gauche et pourquoi pas, au simple péquin qui ose protester. Ces groupuscules devenus groupes tout court, s’organisent aussi des petits voyages tourisitiques dans tout le pays pour des raids en revendiquant qu’ils peuvent castagner qui ils veulent et quand ils veulent. Et que ça saute!

Pour en savoir plus, voir le site de Bella Ciao:

 

 

 

ESPAGNE et le Sommet UE de l’hypocrisie !


 

C’est après un Sommmmmet riche en rebondissements que les dirigeants de la zone euro ont réussi à s’entendre sur un pacte de «relance de la croissance» à hauteur de 120 milliards d’euros. (C’est là que nous, nous pouffons, la BNS, ou Banque Nationale Suisse ayant, pour le simple joli mois de mai 2012, dépensé 60 milliards de patates pour maintenir le franc suisse à un niveau abordable…on a pas encore les chiffres pour le mois de juin 2012, et ce n’est pas plus mal, tiens!)

C’est l’Italie de Monti, autrement nommé «Super Mario», (autrefois soupçonné d’être impliqué dans une manipulation des comptes pour faire entrer la Grèce dans la zone euro, mais c’est du passé, n’en parlons plus!) et l’Espagne de Rajoy (ancien ou toujours franquiste?) qui s’en sortent avec leur fierté latine après avoir menacé de ne pas signer l’accord sur la «relance économique» du président de la République française, Mister Hollande, qui ont fait céder les pays comme celui d’Angela Merkel, l’Allemagne, pour un compromis qui laisserait aux banques européennes du sud le temps de respirer et de ne pas étouffer sous des taux d’intérêts beaucoup trop hauts pour des pays qui n’offrent plus de boulot.

Pendant ce sommet, les élus des peuples ont beaucoup parlé de banques, de finances, de bourses et de petits canapés au caviar. Mais qu’en est-il dans les faits?!

Si zojourd’hui nous nous concentrons sur les implications que ces décisions ont sur l’Espagne, Banxia, une des plus grande banque du pays, va pouvoir bénéficier des plans d’aide étatique aux dépends des habitants de la péninsule ibérique. «On ne prête qu’aux riches!», fameux dicton qui traverse les âges sans prendre une ride.

On savait les habitants dépossédés de leur maison suite à une montée subite des taux d’intérêts hypothécaires, que le taux de chômage pour les jeunes atteint le 50%, que les rentes des personnes âgées et des handicapés ont été revues à la baisse, que l’Etat a fait de sombres coupes dans le secteur de la santé, on n’ignore point non plus que depuis quelques mois, les écoliers doivent mettre un rouleau de PQ dans leur sac à dos. Mais ce que l’on ne sait pas encore, et beaucoup de personnes en difficulté attendent demain pour savoir à quelle sauce elles vont être bouffées, c’est qu’il est question que tou(te)s les Espagnol(e)s devront dorénavant mettre de leur poche pour avoir leurs médicaments. Y aura-t-il des exceptions? Y aura-t-il un plafond? Autant de réponses que nombre d’His-paniquent redoutent déjà d’entendre ou de lire demain dans la presse. Car pour celles et ceux qui connaissent ce que la suppression d’un apport médicamenteux veut dire, c’est à se demander pourquoi dans ce pays si attaché au catholicisme avec toutes ses positions contre l’euthanasie ou suicide assisté, contre le suicide tout court et contre l’avortement remboursé par les caisses, on applique pareil traitement de faveur aux malades qui restent en vie. Parce qu’il faut bien l’avouer, dans certains…certains…beaucoup de ces cas, la chimie leur permet d’obtenir un certain confort de vie, n’en déplaisent aux «new age» avec leur thérapies naturelles qui ne fonctionnent que sur des gens en bonne santé.

De plus, lorsqu’on sait que les douleurs chroniques amènent presque obligatoirement à un état qu’on peut qualifier de dépressif, et cela paraît compréhensible me semble-t-il, ce sera peut-être dorénavant au malade de choisir quel médicament il lui faudra pour subir et accepter cette injustice sociale supplémentaire. Pour tou(te)s celles et ceux-là, le match de l’Euro-foutre opposant l’Italie à l’Espagne de ce soir n’est de loin pas leur priorité principale et on les comprend! Les gens «saints» de corps et d’esprit pourront toujours manifester leur joie ou leur dépit, «Gracias a Dios» ou «Cojonès», cela dépend du résultat, et traiter les «je m’en foutre-istes» de gâches-métier!

 

Quoiqu’il en soit, on attend aussi ce qui va se décider demain pour cette fange indésirable et d’être de tout coeur avec ces malades qui coûtent toujours trop!

Banxia, elle, pourra peut-être retrouver son souffle après un emphysème qui asphyxie les petits propriétaires-locataires expulsés menu-militari de leur logis.

 

Ces tweets qui tiltent et game over!


 

Ne peut pas gazouiller qui veut et encore moins quand des membres de partis élus dans certaines tâches tiennent des propos infects. On a connu le tweet qui a tué S’égo-couenne Royale, celui de Valérie Rottweiler, la compagne de François Hollande, et dont les termes ne laissent planer aucun doute: «Courage à Olivier Falomi qui n’a pas démérité, qui se bat aux côtés des rochelais depuis tant d’années dans un engagement désintéressé.» On sent la haine et la vague de jalousie chez la journaliste qui ne soutient pas la S’égo de son compagnon. Mais il y a pire! Et les médias français ont eu raison de monter cette affaire en épingle et ce, pendant plusieurs jours. En effet, à y voir de plus près, on sent une Valérie méprisante des petites gens. Le «r» minuscule des Rochelais en témoigne et cette capture d’écran le prouve:

Image:

 

En douce et bucolique Helvétie, nous avons aussi nos jolis gazouillis qui ne font pas autant de bruit, certes, mais qui font tout de même parler d’eux et où la réaction des élus ne se fait pas attendre. C’est le «Tages-Anzieger» (LE journal suisse-alémanique) qui révèle l’affaire des deux tweets du politicien UDC zurichois Alexander Müller du 23 juin 2011.

Image:

 

 

Auf franzözisch: «peut-être avons-nous besoin d’une autre Nuit de Cristal…cette fois pour les mosquées». Pour les non-initiés, que veut donc dire «Nuit de Cristal»?! «Nuit de Cristal» n’est autre que le pogrom contre les Juifs sous l’empire du IIIème Reich, pogrom étant le nom russe pour désigner le pillage et le meurtre contre une partie minoritaire de la population, juive ou tzigane de préférence. Le IIIème Reich étant le petit nom de Hitler, mais ça, tout le monde le sait…non?!

L’histoire aurait pu s’arrêter là, mais Alexander Müller réitère et répond à un autre tweet en ces termes: «je voudrais vraiment mettre certaines personnes contre le mur et les fusiller. Moins de saletés sur terre serait une bonne chose.» Certes, ces tweets sortis de leur contexte pourraient paraître «innocents» si ils n’étaient pas liés à l’acquittement d’un musulman par la justice bâloise. Un musulman qui est en faveur de la punition des femmes, ce qui ne veut pas dire que tous les musulmans sont des brutes qui battent leur femme (on trouve cela aussi dans d’autres obédiences, mais cela fait moins de bruit et l’acquittement du bourreau est aussi monnaie courante), mais les femmes peuvent aussi cogner leur mari quand le besoin s’en fait sentir! V’là pour le contexte!

Toujours est-il qu’Alexander Müller s’est vu chassé de son poste au sein d’un parti qui se veut politiquement correct.

Pas de doute et pas de cadeau pour les politiciens qui tweetent n’importent quoi sur le réseau social le plus lorgné des internautes. Ce qui ne veut pas dire qu’ils doivent se lâcher lors de la fermeture des bars ou autres boîtes de nuit, à l’image de ceux qui en sortent à moitié bourrés en foutant le bordel et qui distribuent des claques à qui mieux mieux avant de prendre le volant. Mais cela, on peut encore le comprendre, car qui n’est pas passé par là?! Et ne faut-il donc point s’immerger dans la fange pour mieux la comprendre…

En conclusion: les tweets irresponsables et haineux tenus par des politiciens élus doivent être condamnables au même titre que si c’étaient des propos tenus en public et doivent être poursuivis au même titre que si c’était le voisin qui porte plainte pour insulte raciste.

Quand aux baffes distribuées par certain(e)s hors de leurs fonctions publiques ne sont que pacotilles et ne méritent pas l’attention du grand public. Car il y a très souvent des baffes qui se perdent…

 

 

 

Barbe-cul fasciste à Genève, l’été sera chaud!


 

C’est lors de la fête de la Musique du 22 juin 2012, que le chanteur d’un groupe punk genevois, âgé d’une trentaine d’année, se ramasse trois coups de couteaux par un fasciste français de 27 ans, connu des services de police pour son appartenance à une organisation néonazie Artam Brotherhood (ou Fraternité des Artamans in english), ceci vers 1 heure du matin, après que le groupe se soit produit sur scène. Ce poignardage s’est fait de façon tout-à-fait lâche, comme on peut s’en douter, ce qui va attiser la colère entre milieux antifascistes et néonazis.

Le groupe sympathisant d’extrême-Gauche avait senti la présence du groupe néonazi lors du concert et l’a interprété comme une provocation jusqu’à ce qu’une bagarre éclate entre les deux factions.

C’est que cette confrérie d’extrême-Droite a prévu de se faire un barbe-cul le 28 juillet 2012 dans la campagne genvoise où Français et Italiens sont attendus. C’est que ces fameux Artamans cherchent à établir une antenne à Genève! Mais ce n’est point un phénomène nouveau.

Petit historique:

2001, la présence marquée des néonazis au Grütli montre qu’il y a une extrême-Droite en Suisse.

Fin des années 1980, début des années 1990, différents groupes fascistes ont été fondés à Genève et avaient des relations très étroites avec des groupements français.

Plus loin encore, dans les années 1970, extrême-Droite de Genève et de Suisse-romande en général, et Gauche antifasciste se bagarrent à Genève, en 1977, ceci sur invitation d’ultra-nationaux français.

Mais lorgnons le site trompeur, incre-débile et nauséabond du nom d’Alernatife où l’on peut voir la tournée de cette bande de fascistes cet été.

On remarquera l’affiche de la fameuse fête du 28 juillet 2012.

 

 

Toujours est-il qu’une manifestation antifasciste aura lieu ce samedi 30 juin 2012, dès 14h00 à Plainpalais à Genève, en soutien à leur ami poignardé.

Et si les autorités ne font rien, il est certain que des groupes néonazis vont profiter de leur nombre, ce 28 juillet 2012, pour attaquer un lieu ou des personnes. Mais on se prépare à la contre-attaque du côté antifasciste et d’autres poto(e)s d’autres villes et d’autres pays vont se mobiliser pour prêter main forte dans le but que ce barbe-cul soit un désastre.

 

 

Cet été, Genève risque fort de devenir le Waterloo des différentes mouvances extrémistes de tous bords.

D’ailleurs, il serait bien d’acheter des oeufs dès maintenant et de les laisser au soleil afin qu’ils pourrissent bien. Puis se trouver un lance-patates afin de colorier ces scouts néonazis habités par la haine d’autrui.

Mais pour cela, il serait bien d’être tenu(e)s au courant pour prêter nos compétences de tireurs(euses) au roquet, ceci sur l’heure et les endroits afin que nous puissions trouver un point stratégique pour poser le trépied de notre lance-purée nauséabonde. Merci!

 

 

Ce billet figurera dans les Events du site, dès que cette foutue  bécane arrête de faire des siennes!

Fête des mères françaises ou quand elles purent encore être des Femmes-Pub…


 

Yolanda Domingez est une jeune artiste espagnole suivie pour ses vidéos qui critique le rôle de la femme dans la publicité et qu’on peut retrouver sur le groupe: La vidéothèque de l’art alternatif…ou autre, forum: les poses de la photographie de mode sont-elles ridicules? Yolanda en remet une couche en présentant: «Azafatas, round 1» (Hôtesse, Round 1, traducida del español, caramba!)

Cette fois-ci, c’est lors du Festival de Barcelone 2012 qu’elle met en scène de jeunes «hôtesses» ayant des rôles variés à jouer dans des lieux différents. Ces «hôtesses» ont le but de mettre en évidence la «femme publicitaire» et vont «décorer» le paysage pour inciter le client à acheter un produit. Pour ce, elles vont distribuer un carton publicitaire tel que celui ci-dessous.

Comme on peut le remarquer, le pink fly (ou papier publicitaire rose bonbon, in english) ne vend rien, que dalle, nada!

 

Il va sans dire que ces jeunes femmes vont remplir leur rôle à la perfection. Jolies, jeunes, sexy et légèrement vêtues, elles vont représenter la figure féminine constamment projetée par les médias, être l’appât parfait pour piéger le simple péquin qui se promène à proximité.

L’utilisation de ces jeunes femmes comme support publicitaire est une raison de dénoncer ces pratiques qui ne permettent pas de faire une distinction claire entre prostitution et produit à représenter. Mais le sexe fait vendre et cette vidéo démontre que la femme est encore reléguée au statut de simple objet décoratif.

 

Tournez manège et que le spectacle commence!

 

On peut retrouver toutes les oeuvres de Yolanda Domingez sur son blog ainsi que sur le groupe et le forum cité au début de cet article.

 

Suisse: avoir sa maison à tous prix!


 

Une autre initiative sur laquelle le bon peuple helvète aura à s prononcer le 17 juin prochain est celle qui ferait rêver n’importe quel péquin résident en Suisse:

«Accéder à la propriété grâce à l’épargne-logement».

Dans les faits, pour celui, celle ou ceux qui accèdent à son premier logement, cette initiative prévoit de déduire 10’000 chf par année de ses impôts pour une personne seule, 20’000 chf pour un couple marié et ce, pendant 10 ans, le tout exonéré de l’impôt sur la fortune. Le rêve quoi!

Ça, c’est l’appât pour le ou la votant(e) qui ne veut pas se payer les articles de lois qui rentrent un plus dans les conditions requises pour avoir son ou leur appart. Or, si actuellement, la moyenne des locataires devenus en partie propriétaires est de 39% dont 20% en zone urbaine (une partie étant toujours à la banque de son choix, ce qu’on appelle le prêt hypothécaire, un taux qui fluctue selon l’économie du pays. Actuellement, il n’a jamais été aussi bas!). Pour accéder à un logement, il faut investir une grande partie de son 2ème pilier, une 2ème assurance-vieillesse obligatoire, l’AVS ne versant qu’une modique somme d’environ 1’900 frs pour une personne seule, un peu moins x 2 pour les couples mariés. Le 2ème pilier est là pour soulager un peu les portes-monnaies et certain(e)s n’hésitent pas à contracter une assurance 3ème pilier.

Afin de bénéficier de ces conditions fort favorables pour avoir son propre toit, il faudra avoir un revenu de minimum 100’000 chf annuel.

Petit calcul en se disant que le patron est un homme très sympathique et qu’il offre encore un 13ème salaire, 13ème qui n’est plus une obligation et n’y sont soumis que ceux qui font partie d’une convention collective de travail propre à la profession. Pour une personne seule, cela fait un salaire mensuel net de 13 x 7’692.30 ou 12 x 8’333, 35 chf. Du pain béni pour les jeunes mariés qui se voient ainsi ce même revenu divisé par deux. Et là est le premier piège à cons! En effet, qui peut garantir qu’on va se supporter pendant 10 ans. Si dans des temps encore pas si anciens que cela, les enfants étaient la pierre d’achoppement pour la durabilité d’un couple, là, ce sera le logis qui sera le ciment de la vie à deux.

Deuxième piège à pignoufs: un essor de ces accès facilités à la propriété provoquera la surchauffe du marché du logement, déjà très tendu aujourd’hui. La spéculation sur les terrains vont aller bon train et aucun frein ne sera mis à la politique des entreprises de construction. En bref, les appartements ou villas vont devenir de plus en plus chers et ce même pour les locataires qui n’ont rien demandé.

Troisième piège à doux rêveurs: c’est de croire que la situation actuelle est figée dans le temps et perdurera pendant 10 ans. Si on peut penser que le couple ne divorce pas, on peut imaginer une crise mondiale où l’un des deux tartempions perd son emploi…ou doit déménager à des kilomètres pour conserver son emploi!

Qu’arrivera-t-il si la personne seule ou le couple ne peut plus garder l’appartement? Dans les deux cas, il lui faudra imaginer de le vendre et ce, au meilleur prix. Car les rétroactifs vont faire un retour de manivelle tel que ces propriétaires en herbe vont s’en ramasser plein la poire. Ce qui veut dire, rembourser les impôts qui n’ont pas été payés, soit 10’000 chf par an pour une personne seule, 20’000 balles pour les couples. Ce à quoi viennent s’ajouter le remboursement des assurances 2ème pilier investis. Tout ceci sans compter les augmentations des taux hypothécaires qui peuvent reprendre l’ascenseur à tout moment!

En gros, de se retrouver dans la même situation de ceux qui ont cru au doux mirage des années fin 1980, 1990, où beaucoup y ont laisser des plumes de paon!

Certes, le Conseil Fédéral a vite réagi pour éviter cette débâcle que les djeunzs n’ont pas connu et exige de ce fait, un versement obligatoire de fonds propres de 10% en espèces sonnantes et trébuchantes, ceci en sus du 2ème pilier, pour l’acquisition d’un appartement. Sachant qu’aux abords de Lausanne, on trouve des 3 pièces 1/2 assez mignons pour des montants de 700’000 chf, ce sera 70’000 patates à débourser en plus.

Cette initiative, comme on le voit, est un immense piège à cons pour ceux qui n’ont pas les moyens, et n’est rien d’autre qu’un cadeau fiscal pour ceux qui sont déjà bourrés de thunes!

 

 

 

On se sert un petit coup de servitude moderne


 

« Toute vérité passe par trois stades :
En premier lieu on la ridiculise;
en deuxième lieu on s’y oppose violemment;
enfin on l’accepte comme si elle allait de soi. »

Schopenhauer

 

Documentaire de près d’une heure, à regarder si on a une petite heure à se la péter!

Doc qui a été écrit en 2007 en Jamaïque et achevé en Colombie en 2009. C’est un film qui a été produit de manière indépendante et distribuée de manière gratos en France et en Amérique latine.

Pour tous autres renseignements, se rendre sur le site en cliquant sur le petit sigle Youtube, en bas à gauche de la vidéo.

À retrouver sur le groupe: La vidéothèque FAICMFSF 

Forum: On se sert un petit coup de servitude moderne 

Comment dit-on «débâcle» en Espagne?!


 

Petit flash-back et remontons le temps, mais pas trop, les futurs livres d’histoire feront cette démarche. On ne va tout de même pas leur mâcher le boulot gratos, corones!

24 avril 2012:

L’économie espagnole rend les Européens inquiets. Et les investisseurs aussi! Donc tensions sur les marchés et Madrid voit ses taux d’intérêt à court terme doubler. Et qui veut dire doubler, veut dire deux fois plus cher! Déjà que fin 2011 n’a pas été la joie…Bref, l’Etat vient au secours des banques et lève des fonds publiques (el pogno del populo) à coup d’environ 2 milliards d’euros pour assainir ces nobles institutions.

Cristobal Montoro, Ministre du Budget rassure: «Pero quelle putana d’año! Nous vivons oun momento extrêmito délicato, extrêmita fragila, et nous allons instaurer oun plan de rigueur pour que nos amigos Européanos aient mucho confiance en nosotros et nuestras banquias!»

Ce à quoi Rajoy ajoute: «Mi amigas, mi amigos! El politica que notre gouvernement mène en ce momento esta ouna putuna politica. Esta dure et va demander beaucoup de pognon, mais esta ouna politica qui ne va pas produire des effets à court terme. Pero, esta ouna politica qu’il faut mener en ce momento! Esta capital!»

El populo qui a voté el PP respire. Il a fait le bon choix. Rajoy esto el ombre della situazioñ!

9 mai 2012:

Bankia, une des plus grandes banques espagnoles est partiellement nationalisée pour un montant de 4 milliards d’euros, el pogno del populo.

22 mai 2012:

Les économistes de la Finance Internationale (IIF, association qui regroupe ~450 banks in the worlds) estiment: «The shit banks of Spain risquent des pertes of 260 milliards d’euros! Ce qui rend les Européens très inquiets. And the investisseurs too! It’s for what, to make the marchés cool, this nobles institutions risquent de demander une aide financière de l’Etat, c’est-à-dire des fonds publiques, (el pogno del populo), around 60 milliards d’euros. (Bingo! They made better of Ireland!) But we think que certaines banks of Spain ont trouvé, dans leurs safes, quelques 110 milliards d’euros en créances douteuses, ce qui leur permettraient d’éviter un crash, but pas toutes!»

25 mai 2012:

El putana del Bankia, la 4ème banque du pays. demande 19 milliards d’euros en plus à l’Etat espagnol, c’est-à-dire des fonds publiques, (el pogno del populo)! L’Etat espagnol a trouvé la panacée: «Amigas, Amigos! Estamos dans ouna mierda épouvantabla! Bankia, qui a pour 31,8 milliards d’euros d’actifs pourris, a suspendu la valeur de son titre de façon préventive. Pero nosotros pensiamos créer ouna granda banka espagnolita nationalisée avec Bankia et les cajos d’épargne CatalunyaCaixa et Novagalacia. No esta ouna bonnita idéa?! Mmmmh! Donc, no prendas vuestro pognon pour le mettre in Suiza. In Suiza, esta ouna grossa mierda perké mucho mucho ombres y mettent déjà leur pognon et la Suiza croule sous tous ces euros. Alors, qu’est-ce qu’elle fait, la putana del Suiza avec vuestro pognon? Hein? Ben, elle vous le garde, mais ne vous donne plus d’argent pour cela. C’est vosotros qui devrez pagaré pour qu’elle guardia vos dineros! Tandis que nosotros, nous avons besoin de vos dineros pour sauver les banques, comprendo?! Pagare à nonostros! Pagare per nuestra Naciòn! Pagare per votre roi Juan et su pokita dèp!»

27 mai 2012:

C’est un président de Bankia, José Ignacio Goirigolzarri confiant qui se voit accorder 20 milliards d’euros accordés par l’Etat, c’est-à-dire des fonds publiques, (el pogno del populo)!: «Esta ouna bella, merveillosa, bellissima nouvelle que nous avons là! Oune milliard de plus! Oune millard avec lequel nous allons rentabiliser notre Bankia et que les titres vont prendre della valor! Ainsi, les bénéfices rendront contents les actionnaires (el populo, on s’en fout) et nous allons créer une noueva équipe à la gestiòn efficace, rigoureuse et transparente. Et Viva Espagna!»

Et de penser:«Corones! Pourvu que les Grecs ne fassent pas el coñios el 17 juin prochain!»

 

 

Un peu de politique helvétique pour la Pentecôte: la Double majorité


 

Pour que ce thème soit un peu ludique, bien que ce soit un système important pour les prochaines votations, il faut comprendre ce qu’est la particularité suisse de Double majorité et est-ce encore un système équitable à l’heure actuelle. Car si ce système était valable fin du XVIII e – XIX e siècle, ceci pour respecter des diverses cultures, religieuses et linguistiques, le XX e siècle tente à tenir compte des différentes disparités culturelles et fiscales.

Mais prenons une carte de la Suisse!

 

Maintenant, piquons une carte sur Wikipedia qui montre les différentes langues parlées en Suisse. On peut parler d’une carte de disparités culturelles (et déjà un peu fiscales)

 

Et maintenant, celle des cantons, carte toujours piquée sur Wikipédia

 

Toujours sur Wikipédia prenons la carte qui montre la densité de la population en Suisse.

(A remarquer que selon la 1ère carte, il est logique de voir que la densité de la population ne se trouve pas dans les montagnes qui occupent les deux tiers du territoire.)

 

La Suisse compte 26 cantons, dont certains sont tellement petits mais tiennent à rester séparés comme Obwald, Nidwald, Bâle-Ville, Bâle-Campagne, Appenzell Rhodes-Extérieures et Appenzell Rhodes-Intérieures, qu’ils n’ont qu’une demi-voix chacun. Et toc! Reste quand même 20 cantons qui ont toujours une voix chacun.

Or, parmi ces 26 cantons et demi-cantons, examinons lesquels ont le plus de votants sur une population de 7’593’500 d’habitants.

Selon SwissVision:

I point:  Appenzell Rhodes-Intérieures / AR / allemand / 1/2 voix

II points: Obwald / OW / allemand / 1/2 voix

III points: Uri / UR / allemand

IV points: Glaris / GL / allemand

V points: Nidwald / NW / allemand / 1/2 voix

VI points: Appenzell Rhodes-Extérieures / AI / allemand / 1/2 voix

VII points: Jura / JU / français

VIII points: Schaffouse / SH / allemand

IX points: Zoug / ZG / allemand

X points: Schwytz / SZ / allemand

XI points: Neuchâtel / NE / français

XII points: Bâle-Ville / BS / allemand / 1/2 voix

XIII points: Grisons / GR / romancheallemanditalien

XIV points: Thurgovie / TG / allemand

XV points: Soleure / SO / allemand

XVI points: Fribourg / FR / allemandfrançais

XVII points: Bâle-Campagne / BL / allemand / 1/2 voix

XVIII points: Valais / VS / allemandfrançais

XIX points: Tessin / TI / italien

XX points: Lucerne / LU / allemand

XXI points: Genève / GE / français

XXII points: Saint-Gall / SG / allemand

XXIII points: Argovie / AG / allemand

XXIV points: Vaud / VD / français

XXV points: Berne / BE / allemandfrançais

XXVI points: Zurich / ZH / allemand

 

Donc, la Double majorité prend en compte la majorité populaire et la majorité des cantons. Or au vu de ce qui précède, on peut constater qu’un canton comme Uri a la même puissance que Zurich. Ce qui n’est pas très normal à l’heure actuelle. Si on veut garder le système de double majorité, celle-ci serait plus juste et équitable si elle donnait plus de voix au canton de Zurich et une à Uri. Les deux étant suisse-allemands, on ne pourrait pas évoquer la différence linguistique.

Or, les initiatives populaires et les référendums obligatoires sont soumis à la Double majorité. (C’est pourquoi, la majorité des initiatives populaires capotent…à part les plus injustes, cela dépend des moyens des différents partis et du financement de leurs campagnes.)

Petit tour politique pour les comprendre les enjeux des différentes votations du 17 juin 2012.

(Article pas intéressant du tout pour les autres francophones, mais comme c’est lundi de Pentecôte et que c’est férié, il était nécessaire de prendre un peu de temps pour expliquer le système de votation helvétique…et là, je n’ai pas mis le taux de participation qui tourne généralement autour des 40 % selon les objets. Et c’est aussi pour cela qu’on l’a souvent dans le Q!)

 

Réseaux de soins «obligatoires» ou pièges à cons!


 

Le 17 juin, les Helvètes vont devoir se prononcer sur plusieurs objets mis en votation, parmi lesquels:

 «La modification de la loi fédérale sur l’assurance maladie (Réseaux de soins)»

On nous «assure» que la qualité des soins ne sera pas prétéritée et que les réseaux seront indépendants des caisses maladie. Mais lorsqu’on regarde de plus près le projet de loi proposée, on peut lire:

«Le réseau de soins intégrés conclut avec l’assureur un contrat qui précise comment la qualité des prestations sera garantie et comment les prestations seront rémunérées. Le contrat définit également dans quelle mesure le réseau de soins intégrés assumera la responsabilité financière des soins médicaux (coresponsabilité budgétaire). Les réseaux de soins sont indépendants; ils ne peuvent donc être gérés par un assureur.»

Là, nous sommes déjà pris(e)s pour de sombres con(ne)s puisqu’il est dit dès la première ligne du paragraphe que le réseau de soins intégrés et l’assureur vont se mettre d’accord sur une enveloppe budgétaire et comment gérer cette dernière. Puis de nous «ré-rassurer» par la phrase finale que ces réseaux de soins intégrés seront indépendants et ne pourront pas être gérés par un assureur.

En gros, pour ceux qui n’ont toujours pas compris, l’assureur donne une enveloppe budgétaire fixée à tel montant au réseau de soins…et ce sera aux médecins de la gérer. Si le réseau dépasse cette enveloppe, il pourra reporter les coûts sur l’enveloppe de l’année suivante en foutant dehors les mauvais risques, ou si il est obligé de les garder en son sein pendant 3 ans comme prévu par cette nouvelle idée de loi, les soigner au rabais!

Ce n’est pas fini!

«L’assuré qui opte pour le modèle des soins intégrés paiera une quote-part de 10% jusqu’à un montant maximal de 500 francs par an (contre 700 actuellement); l’assureur pourra cependant renoncer partiellement ou totalement à prélever la participation aux coûts. L’assuré qui n’opte pas pour ce modèle devra désormais acquitter une quote-part de 15%, à concurrence de 1’000 francs.»

Pour dire plus simple, celui ou celle qui est suivi(e) par son médecin traitant et ses spécialistes depuis un certain nombre d’années ne pourra plus être suivi(e) par son entourage médical si ce dernier ne fait pas partie d’un réseau de soins. Or, les malades chroniques ne sont pas ceux qui courent les spécialistes de tous poils, mais sont plutôt ceux qui passent par leur médecin traitant en qui ils ont toute confiance. On peut même ajouter que ce ne sont pas les malades chroniques qui courent chez le toubibs pour le moindre bobo afin d’obtenir le fameux sésame (attestation maladie) qui lui permettra au malade de bénéficier de son salaire versé par «l’assurance perte-de-gains» pour une absence en cas de grippe!

Mais le pompon est l’article suivant:

«Le projet de révision de la loi fédérale sur l’assurance maladie contient encore d’autres modifications.»

Alors là, on nage dans le flou le plus total! On fait des projets de loi et on y rajoute la petite phrase: «Mais cette révision contient encore d’autres modification!» Du pur délire! Faut aller se faire soigner, là!!

Ce qu’il faut savoir, pour ceux qui sont bien portants, c’est qu’une maladie grave choisit ses partenaires au hasard, tout comme un simple accident de la route. Ce dernier exemple n’est pas pris au hasard puisqu’une victime d’un accident, qui subira des séquelles toute sa vie, est prise en charge par «l’assurance accident» les cinq premières années avant de se retrouver…à «l’assurance maladie obligatoire». Sans compter qu’une victime d’un accident sera boudée par d’autres assurances qui connaissent les risques de séquelles qui vont pourrir la vie de celui ou celle qui a eu la malheur de se trouver sur la route d’un simple péquin qui a causé le drame par simple inattention!

Pour celui ou celle qui veut voir le débat, voir le lien: Réseaux de soins: le patient vraiment gagnant?

On y peut voir une Isabelle Moret, Vice-présidente PLR (Parti Libéral Radical ou Parti des Lobbys Renommés), Conseillère nationale, canton de Vaud qui va défendre becs et ongles ce projet de loi et qui, à court d’arguments contre des invités qui en connaissent un rayon, prête des propos que Pierre-Yves Maillard, Conseiller d’Etat, Département santé et action sociale, PS (Parti Socialiste et non Post Scritum), Vaud, n’a pas tenus. Un Maillard qui a déjà eu maille a partir avec le Président de la Confédération lors d’un débat sur «l’assurance maladie» et qui connaît ses dossiers du bout des doigts.

Lors du débat avec le Président Pascal Couchepin (Président de la Confédération pendant un an, mais Conseiller Fédéral qui s’occupait de la santé point de vue économique), lui aussi Radical amigo avec les lobbys des assureurs, avait aussi malmené Maillard, mais a reconnu par la suite que ce dernier avait eu raison sur toute la ligne! Petite parenthèse dans laquelle je rajoute que Maillard s’était fait aussi traité de nom d’oiseau, une spécialité des Radicaux Libres!

Alors qu’ici, au moment où on arrive à la fin d’un débat animé où les interlocuteurs qui n’ont rien de rassurant mais qui tiennent plus le crachoir que ceux qui maîtrisent le sujet, Isabelle Moret cite «Alain Berset, Conseiller Fédéral PS qui a défendu ce projet devant les caméras de toutes les chaînes nationales». Pierre-Yves Maillard émet des doutes quant aux propos de Berset. Pourquoi? Parce que tout comme Miss Moret le sait, un(e) Conseiller(ère) Fédéral(e) est obligé(e) de défendre le résultat d’un consensus opté à la majorité de tous les intervenants au sein d’un collège, même si ce résultat ne lui plaît pas!

Comme tout(e) psychologue élémentaire, soit le simple péquin, le sait, une personne à court d’argument va essayer de porter des coups bas à son adversaire quand il ou elle n’a plus d’autre possibilité pour rester crédible. C’est dans ces conditions que Miss Moret déclare que Pierre-Yves Maillard traîte Alain Berset de «fieffé menteur!», propos qu’aucun auditeur ou téléspectateur n’a entendu de la part du Conseiller d’Etat du Canton de Vaud!

Madame Moret aurait-elle besoin d’une consultation chez un oto-rhino-laryngologue?

Ce qui a de rassurant, c’est que aucune des sept formations politiques qui représentent le Grand Conseil Vaudois, y compris celle dont madame Moret fait partie, ne soutient cette proposition!